jeudi 4 décembre 2014

INFP...la fin

Peut-être qu'être INFP n'a rien à voir avec mon éternelle indécision. Peut-être que 4 autres lettres en sont responsable. TDAH. J'ai un déficit de l'attention sans hyperactivité mais avec impulsivité. Ce qui fait de moi une personne qui ne peut faire de tâches routinières ou répétitives au risque de m'endormir ou m'ennuyer mortellement. Ça fait aussi de moi une personne qui refuse d'être enfermer dans un bureau. Il faut que ça bouge. Même pour une non hyperactive comme moi. Il faut donc que les tâches soient variées, que ça bouge, que j'aie donc l'impression d'agir dans l'urgence, que je sois autonome et que je me sente utile face aux autres.

On peut bien avoir changé les 4 lettres, la problématique reste la même. Incapable de faire un choix de carrière. À presque que 40 ans. Dit comme ça, je trouve ça un peu pathétique. Selon ce que j'entends parfois, c'est qu'il faudrait que j'accepte de faire n'importe quel emploi, "tsé l'écriture, ça peut se faire juste comme passe-temps". L'important pour ces gens, c'est de faire de l'argent. D'accord, j'en ai aussi besoin pour vivre mais il me semble que ce ne soit pas une raison suffisante pour demeurer dans un emploi qui te lève le coeur. Peut-être que j'y vais un peu fort. Disons, un emploi qui ne t'enthousiasme pas outre mesure. Tant mieux, si vous pouvez vivre comme ça. Ce n'est pas mon cas.

J'ai l'air à ne pas savoir quoi faire dans la vie. C'est exactement ça. J'ai l'air de chialer pour rien. Non. Je refuse de me contraindre à faire ce que je n'aime pas. Je suis juste ben écoeurée de ne pas trouver. Je vais avoir 40 ans, comme je disais plus haut, et je ne suis toujours pas branchée. Je patauge, m'enlise, me laisse couler à pic.

Je veux juste écrire, bordel!

jeudi 27 novembre 2014

INFP...la suite

Donc, comme je disais dans le billet précédent, je suis une INFP selon la typologie Myers-Briggs. Ce qui fait de moi un spécimen assez rare. Ça me décrit totalement. Mon type psychologique est appelé le Guérisseur, le Zélateur. Pour faire un résumé succinct, cela veut dire que je suis une personne qui vit dans son monde intérieur, orientée vers les arts surtout l'expression écrite et la routine m'ennuie. Les gens de ce type sont malheureux dans un emploi qui ne les passionnent pas. De là, ma difficulté à trouver ma voie.

On ne serait que 4% de la population comme moi! Normal alors que je me sente souvent comme une extra-terrestre.

Côté carrière, ce n'est pas facile, on me suggère d'être soit écrivaine, prof, travailleur social, psychologue ou dans le clergé. Peut-être que moine...euh...non. Je voudrais bien être écrivaine! Qu'on me publie et qu'on achète mes livres! Si c'était si facile. Et, même si j'aime bien faire l'écrivaine maudite, tourmentée et solitaire j'ai parfois besoin de voir du monde. Je fais quoi alors...là est la question toujours sans réponse.

Traducteur est aussi un des emploi suggéré pour ce type. Been there, done that...pis ça marche pas. J'ai une relation difficile avec la traduction, relation s'approchant parfois de la haine. Surtout côté littéraire. On peut bien rester le plus fidèle possible à l'auteur, le traducteur transpose le texte comme il le veut, le pense, le perçoit. Les mots du traducteur ne sont pas les mots de l'auteur.

De toute façon, je ne suis pas ici pour faire le procès de la traduction. Ce que j'essaie de dire c'est que je n'aime pas traduire. C'est pourtant assez facile pour moi et j'ai de bonnes notes. Je n'en ressens aucune fierté, aucun sentiment d'accomplissement.

Il me faut trouver une carrière en accord avec mes valeurs, qui soit plus qu'une "job" pour moi, où je peux sentir que je fais la différence.

Et by the way, il paraît que tous les grands auteurs étaient des INFP...

Retour...au même point

Ça fait un peu plus d'un an que je n'ai pas mis les pieds ici. Je vois qu'en 12 mois, je n'ai pas vraiment avancé. Je me pose encore des questions sur mon avenir, ma carrière (inexistante). J'ai un emploi à temps partiel présentement et le reste du temps, je me repose, je lis, j'écoute la télé et parfois, j'écris.

En 2014, j'ai envoyé "Ressac" à d'autres maisons d'édition. Toujours des refus. Deux d'entre eux étaient pourtant positifs. J'y suis presque mais pas tout à fait encore. Je pense faire un dernier envoi à quelques autres éditeurs avant de remiser ce manuscrit. Il en a fait du chemin depuis le "Nanowrimo" 2009. J'ai peine à le laisser de côté, à m'avouer vaincue...

Pour "MVE", ma réécriture est terminée. Je l'envoie bientôt chez les éditeurs. Mais, je ne veux pas avoir deux manuscrits qui circulent en même temps. Je pense soumettre ce projet sous pseudonyme. Mon intention serait de le publier sous mon vrai nom. L'utilisation du pseudonyme ici est plutôt pour éviter que l'on mette de côté "MVE" sans l'avoir regarder parce que "Ressac" ne les intéresseraient pas.

Je travaille sur d'autres projets qui n'avancent pas assez vite à mon goût. J'ai trois autres romans en chantier. Un roman ado, un roman à l'allure assez poétique mais à l'histoire se rapprochant plutôt de l'enquête policière et le dernier est mon roman de "science-fiction". Je mets des guillemets car je ne sais pas si il rentre vraiment dans cette catégorie.

Écrire. Il faut que je continue. Même si parfois, à voir comment le milieu est sous respirateur artificiel, j'ai le goût d'arrêter. J'écris pour moi d'abord mais je ne cacherai pas que j'espère publier. Jusqu'où ira l'acharnement?

Côté travail, je ne pourrai continuer indéfiniment à faire ce que je fais présentement. C'est temporaire. Mon mental n'acceptera pas de continuer ainsi encore bien longtemps. J'aimerais pouvoir enfin trouver ma voie. En fait, ma voie est l'écriture. Mais, pour l'instant, ça n'apporte rien sur la table.

Je retourne aux études (encore)? J'essaie de trouver un emploi qui me convient sans retourner à l'école? Plutôt difficile puisque mes seules expériences sont dans les domaines administratifs, services financiers et en secrétariat. Et, retourner vers ça...eurk! Plutôt crever de faim. Ça fait plus de 5 ans que je cherche. Que je me cherche.

Être une INFP, selon le MBTI, explique très bien la chose. Je me comprends un peu plus et j'accepte ce que je suis. Il faut maintenant que je me décide. Vers quoi je me dirige?

dimanche 3 novembre 2013

Quoi de neuf?

Bah...pas grand chose. Je me suis enfin inscrite en journalisme. Je ne sais pas encore si j'aurai les moyens de le faire puisque je ne travaille pas présentement. Et parce que le gouvernement et la société voudraient bien que je travaille plutôt que je perde mon temps à l'université. Ma santé me permet plus ou moins de travailler à temps plein à cause de la fibromyalgie (ou autre, puisque mon médecin n'en est pas certain, la fibromyalgie étant un diagnostic d'exclusion). J'ai des périodes de fatigues extrêmes ponctuées de douleurs articulaires et musculaires surtout dans les jambes. Mais il y a des moments où tout va bien mais ça ne dure jamais longtemps et l'énergie me quitte rapidement. Je me sens prise dans un cercle vicieux. Pas de travail, pas de poursuite des études...et pas de poursuite des études, pas de travail. L'idée est de faire un travail qui me passionne avec un horaire flexible selon mon niveau d'énergie. Pas évident non plus puisque pour avoir du succès en tant que pigiste, il faut y mettre temps et efforts. Je suis consciente de tout cela. Jusqu'à en devenir déprimée. Parfois, je me secoue et je me dis que si je le veux vraiment, ça va marcher! Ce sont les moments optimistes souvent éclipsés par des creux profonds.

Que faire alors? Je continue d'y croire. Même si la foi en est au plus bas, j'essaie d'avancer, de continuer et d'y croire. Sinon, je finirais par sombrer inexorablement dans un abîme sans fond. Je ne peux pas fermer les yeux complètement sur ce rêve. Alors, je me bats. J'essaie de repousser à un futur improbable  l'obligation de retourner travailler dans un domaine qui me tue à petit feu. Ce sera ma dernière option. Quand toutes les autres possibilités, bien meilleures, auront été éliminées.

Du côté de mes projets, je tente de réécrire encore une fois R (auparavant IMDV). En fait, plutôt qu'une réécriture, je retravaille certains passages et je mets le tout au présent. Je ne suis pas sûre de mon choix. L'écriture au passé simple me vient plus facilement mais j'ai l'impression que le présent apporte un ton différent à mon histoire. Ensuite, je l'enverrai à quelques maisons d'édition. IMDV avait été envoyé à 7 maisons d'édition dont j'ai reçu 7 refus. Seule une des maisons d'éditions m'a envoyé une lettre personnalisée avec le rapport du comité de lecture qui était assez favorable. Je compte leur retourner R. J'ai ciblé 4 ou 5 autres maisons d'édition à qui j'enverrai mon manuscrit.

En novembre, je vais travailler sur MVE qui compte maintenant 18 104 mots. J'aurais aimé le soumettre au prix Robert-Cliche mais il serait utopique de penser que j'aurai fini le premier jet et terminé une réécriture complète.

J'avais écrit une nouvelle pour le concours de Radio-Canada mais je n'ai pas eu l'occasion de la retravailler à mon goût pour pouvoir la soumettre. On se reprend l'année prochaine.

J'ai aussi soumis un mini roman pour enfant à un concours littéraire. Je me croise les doigts.

Voilà où j'en suis.

mardi 8 octobre 2013

Je radote...et refais les mêmes erreurs

Je tourne en rond. Depuis longtemps. Je suis lasse de tourner en rond. Cette route sans fin, interminable.  Je ne me fais plus confiance car j'arrive à me mentir à moi-même et me convaincre du bien de ce choix qui est ma lubie du moment. Capable de me convaincre du contraire dès le lendemain. Je ne sais plus m'écouter. Je radote. Mon discours teinté de cette fameuse lubie du jour.

Mais parfois, je suis sûre de certaines choses. Quand je refais la même erreur une deuxième fois et que je me sens encore plus moche que la première fois, il est grand temps que je comprenne que je n'ai pas fait le bon choix. Je termine ma session à la maîtrise en traduction et je ne poursuivrai pas. Je devrais aimer ça pourtant. Mais, je n'y arrive pas. J'essaie vraiment. Je vous le jure. Je ne suis plus capable de faire semblant.

J'aimerais tant trouver ma voie. Que cette voie puisse me rapporter suffisamment pour me faire vivre et payer cette jolie dette étudiante. Que cette voie puisse surtout me passionner. J'ai l'impression pourtant de devoir choisir entre deux chemins: l'argent ou la passion. Que faire quand on a besoin des deux pour survivre?

J'ai l'impression d'avoir aussi perdu mon temps à l'université. Déjà, le choix n'était pas le bon. Pourtant, après trois ans, j'ai un baccalauréat. Et puis? Pas grand chose. Ni argent, ni passion. J'ai l'impression de m'être précipité directement dans un mur. J'essaie de me réorienter. Il y a pourtant une voix sournoise dans ma tête qui me dit: ça va faire là, perdre ton temps aux études, tu devrais travailler, c'est ce que tout le monde fait, trouves toi une job pis si tu l'aimes pas ben tant pis!

Je refuse encore de plier l'échine face à ce chemin tout tracé qui nous fait détester les lundis, avoir une maison, le spa, la piscine, le chien, la clôture, les 2 autos et une déco digne de la revue Chez-soi. Ce n'est pas que ça la vie? Rassurez-moi.

Je refuse de rentrer dans le moule. Mais la petite voix sournoise répète: travaille! t'avais rien qu'à te brancher avant, là il est trop tard. tu t'enlises. tu perds ton temps. c'est assez.

Je ne veux pas rentrer dans le rang. Je veux écrire. C'est tout.

dimanche 22 septembre 2013

Pas trop assidue...

Encore laissé à l'abandon, ce blogue. Comme ses frères auparavant.

J'écris quand j'en ai envie. Vous me lisez si ça vous dit, sinon j'aurai ajouté quelques insignifiants signes, lettres et chiffres sur cette blogosphère. Faire ma marque dans une immensité plus infinie que l'univers, ou presque.

Je n'arrivais plus à écrire dernièrement. J'ai bien pondu une nouvelle oui mais c'était mauvais, archi-nul, plate et une fin des plus ordinaire. J'ai bien essayé de travailler dans mon projet "A". J'ai entamé une certaine réécriture de ce qui existe déjà et qui est loin d'être un roman très avancé. Je devrais peut-être continuer là où j'en suis rendu et me mettrai à la réécriture à la fin seulement. Oui. Une étape à la fois. Sauf que je n'arrive pas plus à écrire la suite. Le rythme semble perdu. Ça fait trop longtemps que ce projet est commencé. Pourtant, il me tient à coeur.

Ensuite, j'ai essayé de transformer "IMDV" en "R". Et, après deux chapitres, je vois bien que c'est mieux. Un ami a commenté et me dit qu'il y a enfin une voix, une écriture particulière qu'il ne voyait pas dans la première version. Mais après ces deux chapitres, quelques lignes d'un 3e chapitre toujours pas plus avancé. On passe à autre chose.

Tente de réécrire un roman jeunesse "A et...". Rien. Je ne suis pas satisfaite de mon premier jet mais je n'arrive pas à me distancer assez pour y voir les lacunes. Je patauge. Suivant.

Pourtant, je le sais que je suis dans une phase d'écriture. Je ne suis pas de ces personnes qui écrivent de façon régulière peu importe si l'inspiration est au rendez-vous. L'image quelque peu romantique de l'écrivain maudit, tourmenté qui a besoin de sa muse pour écrire, qui doit être en phase et bien oui, ça existe. J'en suis la preuve. Je sais qu'il y a d'autres façons de faire, de contourner le problème. Je sais tout ça. Mais non. Je ne veux pas. Je me complais avec mes airs d'écrivaine tel Kafka qui considérait l'écriture comme une nécessité profondément intime, comme s'il s'agissait pour lui d'« une activité atroce », qui impliquait « une ouverture totale du corps et de l'âme » (source: Wikipédia).

Alors, me voici devant mon écran procrastinant après avoir ajouté quelques paragraphes à "MVE". Je ne faisait qu'un saut ici. J'avais besoin de lancer dans le néant des internets que j'avais enfin repris l'écriture. J'y retourne de ce pas.

vendredi 2 août 2013

Un 9$ pour se faire dire ce que l'on sait déjà...

Heure du midi. Du temps à perdre. Mes questionnements au sujet de mon avenir, ma carrière ne cesse de me pourrir la vie. Je navigue sur internet pour essayer de me donner des idées. Sûre que je vais trouver enfin la carrière faite pour moi. Sûre...j'y vais un peu fort là. Ça fait des années et je ne trouve pas. Ou plutôt, je me ferme les yeux sur ce que mon coeur me crie pourtant.

Donc, je fouille sur internet et je tombe sur un autre test d'orientation. Je dois les avoir tous fait. Celui-là coûte 9$. Je fais les tests gratuits habituellement. Une impulsion me fait sortir ma carte de crédit et voilà, les résultats détaillés s'affichent. J'ai un score particulièrement élevé (97%) pour une carrière. Elle se détache du lot, la seconde étant loin derrière à 80%.

Et oui, devant moi, à côté du 97%, on m'indique que je suis faite pour être: écrivaine! Non, je ne suis pas tombée en bas de ma chaise. Dans les emplois associés: scénariste, journaliste pigiste, éditorialiste. Bravo! Maintenant, je ne peux plus douter. En fait, je n'ai jamais vraiment douté. Je le sais au plus profond de moi que je suis faite pour écrire. Mais bon, ce genre de carrière, si on peut l'appeler ainsi, n'amène pas la bouffe sur la table, ne paie pas pour l'éducation, les activités, les vêtements des enfants.

Qu'à cela ne tienne, j'attends impatiemment mon acceptation au certificat en journalisme. Pas que ce soit absolument nécessaire mais bon, j'ai envie de le faire. De me prouver que je suis capable. Que je vais y arriver. Qu'on va finir par me dire oui à quelque part. Un dirlitt, un éditeur, un rédac chef.

Écrire c'est ma vie.