dimanche 3 novembre 2013

Quoi de neuf?

Bah...pas grand chose. Je me suis enfin inscrite en journalisme. Je ne sais pas encore si j'aurai les moyens de le faire puisque je ne travaille pas présentement. Et parce que le gouvernement et la société voudraient bien que je travaille plutôt que je perde mon temps à l'université. Ma santé me permet plus ou moins de travailler à temps plein à cause de la fibromyalgie (ou autre, puisque mon médecin n'en est pas certain, la fibromyalgie étant un diagnostic d'exclusion). J'ai des périodes de fatigues extrêmes ponctuées de douleurs articulaires et musculaires surtout dans les jambes. Mais il y a des moments où tout va bien mais ça ne dure jamais longtemps et l'énergie me quitte rapidement. Je me sens prise dans un cercle vicieux. Pas de travail, pas de poursuite des études...et pas de poursuite des études, pas de travail. L'idée est de faire un travail qui me passionne avec un horaire flexible selon mon niveau d'énergie. Pas évident non plus puisque pour avoir du succès en tant que pigiste, il faut y mettre temps et efforts. Je suis consciente de tout cela. Jusqu'à en devenir déprimée. Parfois, je me secoue et je me dis que si je le veux vraiment, ça va marcher! Ce sont les moments optimistes souvent éclipsés par des creux profonds.

Que faire alors? Je continue d'y croire. Même si la foi en est au plus bas, j'essaie d'avancer, de continuer et d'y croire. Sinon, je finirais par sombrer inexorablement dans un abîme sans fond. Je ne peux pas fermer les yeux complètement sur ce rêve. Alors, je me bats. J'essaie de repousser à un futur improbable  l'obligation de retourner travailler dans un domaine qui me tue à petit feu. Ce sera ma dernière option. Quand toutes les autres possibilités, bien meilleures, auront été éliminées.

Du côté de mes projets, je tente de réécrire encore une fois R (auparavant IMDV). En fait, plutôt qu'une réécriture, je retravaille certains passages et je mets le tout au présent. Je ne suis pas sûre de mon choix. L'écriture au passé simple me vient plus facilement mais j'ai l'impression que le présent apporte un ton différent à mon histoire. Ensuite, je l'enverrai à quelques maisons d'édition. IMDV avait été envoyé à 7 maisons d'édition dont j'ai reçu 7 refus. Seule une des maisons d'éditions m'a envoyé une lettre personnalisée avec le rapport du comité de lecture qui était assez favorable. Je compte leur retourner R. J'ai ciblé 4 ou 5 autres maisons d'édition à qui j'enverrai mon manuscrit.

En novembre, je vais travailler sur MVE qui compte maintenant 18 104 mots. J'aurais aimé le soumettre au prix Robert-Cliche mais il serait utopique de penser que j'aurai fini le premier jet et terminé une réécriture complète.

J'avais écrit une nouvelle pour le concours de Radio-Canada mais je n'ai pas eu l'occasion de la retravailler à mon goût pour pouvoir la soumettre. On se reprend l'année prochaine.

J'ai aussi soumis un mini roman pour enfant à un concours littéraire. Je me croise les doigts.

Voilà où j'en suis.