jeudi 27 novembre 2014

INFP...la suite

Donc, comme je disais dans le billet précédent, je suis une INFP selon la typologie Myers-Briggs. Ce qui fait de moi un spécimen assez rare. Ça me décrit totalement. Mon type psychologique est appelé le Guérisseur, le Zélateur. Pour faire un résumé succinct, cela veut dire que je suis une personne qui vit dans son monde intérieur, orientée vers les arts surtout l'expression écrite et la routine m'ennuie. Les gens de ce type sont malheureux dans un emploi qui ne les passionnent pas. De là, ma difficulté à trouver ma voie.

On ne serait que 4% de la population comme moi! Normal alors que je me sente souvent comme une extra-terrestre.

Côté carrière, ce n'est pas facile, on me suggère d'être soit écrivaine, prof, travailleur social, psychologue ou dans le clergé. Peut-être que moine...euh...non. Je voudrais bien être écrivaine! Qu'on me publie et qu'on achète mes livres! Si c'était si facile. Et, même si j'aime bien faire l'écrivaine maudite, tourmentée et solitaire j'ai parfois besoin de voir du monde. Je fais quoi alors...là est la question toujours sans réponse.

Traducteur est aussi un des emploi suggéré pour ce type. Been there, done that...pis ça marche pas. J'ai une relation difficile avec la traduction, relation s'approchant parfois de la haine. Surtout côté littéraire. On peut bien rester le plus fidèle possible à l'auteur, le traducteur transpose le texte comme il le veut, le pense, le perçoit. Les mots du traducteur ne sont pas les mots de l'auteur.

De toute façon, je ne suis pas ici pour faire le procès de la traduction. Ce que j'essaie de dire c'est que je n'aime pas traduire. C'est pourtant assez facile pour moi et j'ai de bonnes notes. Je n'en ressens aucune fierté, aucun sentiment d'accomplissement.

Il me faut trouver une carrière en accord avec mes valeurs, qui soit plus qu'une "job" pour moi, où je peux sentir que je fais la différence.

Et by the way, il paraît que tous les grands auteurs étaient des INFP...

Retour...au même point

Ça fait un peu plus d'un an que je n'ai pas mis les pieds ici. Je vois qu'en 12 mois, je n'ai pas vraiment avancé. Je me pose encore des questions sur mon avenir, ma carrière (inexistante). J'ai un emploi à temps partiel présentement et le reste du temps, je me repose, je lis, j'écoute la télé et parfois, j'écris.

En 2014, j'ai envoyé "Ressac" à d'autres maisons d'édition. Toujours des refus. Deux d'entre eux étaient pourtant positifs. J'y suis presque mais pas tout à fait encore. Je pense faire un dernier envoi à quelques autres éditeurs avant de remiser ce manuscrit. Il en a fait du chemin depuis le "Nanowrimo" 2009. J'ai peine à le laisser de côté, à m'avouer vaincue...

Pour "MVE", ma réécriture est terminée. Je l'envoie bientôt chez les éditeurs. Mais, je ne veux pas avoir deux manuscrits qui circulent en même temps. Je pense soumettre ce projet sous pseudonyme. Mon intention serait de le publier sous mon vrai nom. L'utilisation du pseudonyme ici est plutôt pour éviter que l'on mette de côté "MVE" sans l'avoir regarder parce que "Ressac" ne les intéresseraient pas.

Je travaille sur d'autres projets qui n'avancent pas assez vite à mon goût. J'ai trois autres romans en chantier. Un roman ado, un roman à l'allure assez poétique mais à l'histoire se rapprochant plutôt de l'enquête policière et le dernier est mon roman de "science-fiction". Je mets des guillemets car je ne sais pas si il rentre vraiment dans cette catégorie.

Écrire. Il faut que je continue. Même si parfois, à voir comment le milieu est sous respirateur artificiel, j'ai le goût d'arrêter. J'écris pour moi d'abord mais je ne cacherai pas que j'espère publier. Jusqu'où ira l'acharnement?

Côté travail, je ne pourrai continuer indéfiniment à faire ce que je fais présentement. C'est temporaire. Mon mental n'acceptera pas de continuer ainsi encore bien longtemps. J'aimerais pouvoir enfin trouver ma voie. En fait, ma voie est l'écriture. Mais, pour l'instant, ça n'apporte rien sur la table.

Je retourne aux études (encore)? J'essaie de trouver un emploi qui me convient sans retourner à l'école? Plutôt difficile puisque mes seules expériences sont dans les domaines administratifs, services financiers et en secrétariat. Et, retourner vers ça...eurk! Plutôt crever de faim. Ça fait plus de 5 ans que je cherche. Que je me cherche.

Être une INFP, selon le MBTI, explique très bien la chose. Je me comprends un peu plus et j'accepte ce que je suis. Il faut maintenant que je me décide. Vers quoi je me dirige?