dimanche 21 juillet 2013

La vie...c'est aussi l'alimentation

En changeant le titre de mon blog, je change quelque peu son orientation. Je ne parlerai pas nécessairement de mon processus d'écriture et de mes projets en cours. J'ai aussi l'intention d'écrire sur des sujets qui me tiennent à coeur.

Alors voici mon premier billet sur l'alimentation. La mienne, celle de mes enfants et de mon chum. Je pars de deux avenues différentes mais qui se rejoignent au bout du compte. La première, et je dois vous dire que je m'y exerce le plus possible depuis quelques temps, est la nourriture faite d'aliments le moins transformés possible. Je m'explique. Je vise à acheter des produits sans agents de conservation ou d'additifs de toutes sortes qui seraient, selon mon médecin, au nombre de 25 000 environs. Je fais parfois des réactions allergiques mais mes tests d'allergies indiquent que je ne fais aucune allergie alimentaire. Pourtant, j'ai eu des éruptions cutanées, les lèvres engourdies, la gorge qui pique, le visage qui enfle. Mon médecin croit donc que je suis allergique à un de ces 25 000 additifs alimentaires. L'idée a fait son chemin et c'est dans le but de mieux manger que j'ai décidé de cuisiner des recettes avec le moins de produits transformés. La majorité de mes ingrédients sont le plus naturels possibles mais il arrive parfois que ce soit difficile de trouver un produit de remplacement. Je choisis alors le produit avec le moins de noms bizarres qui se retrouve sur les tablettes. Et, à part quelques exceptions, j'arrive à mettre la main sur un produit équivalent. J'ai aussi décidé, quand le temps me le permet, de faire mon propre pain, des croissants maisons, du yogourt maison etc. En plus d'être franchement meilleur au goût, on se retrouve avec un produit frais et souvent moins cher qu'en épicerie.

J'ai même été surprise de voir que Canal Vie a traité récemment du sujet. Une nutritionniste a relevé le défi durant trente jours. J'y ai vu des trouvailles intéressantes comme par exemple, la boulangerie St-Méthode est fait sans aucun additif chimique pour la conservation de leur pain. Donc, quand je n'aurai pas le temps de faire mon pain, c'est le St-Méthode qui le remplacera dans notre assiette. Ce que j'ai trouvé dommage avec ce reportage est que cette nutritionniste n'a pas l'intention de continuer son alimentation non transformée, à part pour quelques exceptions. Je comprends que le temps y joue pour beaucoup mais je pense qu'il est possible de pratiquer ce genre d'alimentation au quotidien sans déroger trop souvent au principe de base.

Mon deuxième point est l'achat local des aliments qui se trouvent dans mon frigo ou garde-manger. Alors, j'achète dans un petit marché près de chez moi: la Corne d'abondance à l'Ancienne-Lorette. Quel endroit magnifique. Dès notre entrée, une odeur de pain tout juste sorti du four nous accueille. J'y achète mes légumes et ma viande qui provient évidemment du Québec. Ils n'hésitent pas, d'ailleurs, à l'afficher sur leurs tablettes. Cet été, nous avons aussi décidé de nous abonner à un panier de légumes de la Coopérative la Mauve. Des légumes frais, récoltés dans notre région, qui nous permettent de savourer de bonnes recettes.

Je sais que parfois quand j'en parle, j'ai presque l'air de faire partie d'une secte. Pourtant, je n'essaie pas de convaincre personne d'y adhérer. C'est le choix que j'ai fait pour moi et ma famille et je considère que c'est celui qui nous convient. Bien sûr, je peux quand même vous affirmer, sans sourciller, que ces choix sont sains et qu'il n'existe pas de meilleure façon de savourer les produits fermiers du Québec en faisant de bons petits plats qui goûtent le vrai!


samedi 20 juillet 2013

L'art d'être dure à suivre

Juste un petit billet ici. Je change le nom. Malgré mon explication précédente, je préfère le renommer finalement. Ce sera donc "Écrire la vie". Cela m'est venu dans un demi-sommeil hier et ça me colle à la peau depuis. Je ne peux faire autrement.

Écrire la vie...

J'ai failli détruire ce blog pour le renommer du titre de ce billet. Ce blog déjà à l'abandon si peu de temps après sa naissance. Et je me suis dit, peu importe, écrire la vie et sauter dans le vide s'équivalent dans ma tête et m'amène vers le même but: écrire pour vivre. Contrairement à d'autres amis blogueurs, je n'arrive pas à travailler dans un boulot alimentaire et y être heureuse. Je m'éteins à petit feu, j'étouffe, je me cherche. Alors, tant pis, je vivrai plus frugalement, j'en ai l'habitude maintenant.

Quand je dis "écrire pour vivre", je ne parle pas que de l'écriture de roman. J'ai enfin pris la décision qui s'imposait après l'avoir repoussée tant de fois. Bachelière en études littéraires, j'entreprendrai à l'automne un certificat en journalisme. Et non, je ne veux pas entendre que je suis trop vieille, que ce genre d'emploi est précaire et rapporte peu. Je me fous de ce que vous en pensez car j'en ai soupé de me faire dire quoi faire ou agir en pensant à comment les autres réagiront face à cette décision. Aussi parce que j'ai beau penser me garrocher dans n'importe quoi d'autre, le coeur n'y est pas. J'ai pensé vous faire le récit de mon parcours professionnel mais ça risque d'être fastidieux et interminable.

Pour vous démontrer à quel point je suis mêlée, je peux vous dire que je suis inscrite présentement au DEP en infographie, au DEC en soins infirmiers (euh...oui c'est vrai), à la maîtrise en traduction (j'ai fait une session à l'automne 2012 et juste d'y penser...). J'ai ce don de ne pas être capable de choisir. C'est normal car toutes les options qui m'effleuraient l'esprit n'étaient pas les bonnes. Mais, je me disais justement qu'étudier en journalisme et vouloir en faire une carrière était impossible. Impossible parce qu'évidemment, je suis trop vieille et je serai pauvre pour le restant de ma vie. Et bien je me répète: tant pis. Au moins, je serai plus heureuse que dans un emploi qui m'affadit.

Alors, je vais écrire. Écrire la vie. Écrire la joie, le désespoir, le malheur et l'indifférence. Écrire la mort, écrire la guerre. Écrire le rire de l'enfance, écrire les pleurs, la détresse. Écrire les chiens écrasés et les bouleversements. Écrire l'instabilité, la folie, la déchéance. Écrire la réussite, la résilience, le courage. Écrire le rêve, les croyances, la fabulation. Écrire le vrai. Écrire le faux. Écrire la prose, la poésie et tout ce qu'il y a entre les deux.

Écrire la vie...